Groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE)
C'est quoi, un GIEE ?
Les GIEE sont des collectifs d'agriculteurs reconnus par l'Etat qui s'engagent dans un projet pluriannel de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux.
Tout collectif doté d'une personnalité morale dans laquelle des agriculteurs détiennent ensemble la majorité des voix au sein des instances de décision peut prétendre à la reconnaissance de son projet. La démarche doit venir des agriculteurs eux-mêmes en associant plusieurs exploitations sur un territoire cohérent favorisant les synergies.
Les actions prévues répondent aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux du territoire où sont situées les exploitations concernées. Les actions du projet doivent relever de l'agro-écologie.
Les agriculteurs recherchent et s'appuient sur des partenariats avec les acteurs des filières (coopératives, industries de transformation, distributeurs...) et des territoires (PNR, collectivités locales...).
Afin de favoriser le développement de ces dynamiques collectives et permettre d'engager le plus grand nombre d'agriculteurs, les résultats des GIEE sont partagés avec l'ensemble des acteurs du territoire.
527 GIEE ont été reconnus depuis 2015, dont 492 sont encore reconnus et actifs en 2019. Ils rassemblent environ 8 000 exploitations et 9 500 agriculteurs (source : Ministère de l'agriculture)
Les GIEE en Corrèze (portés ou animés par la Chambre d'agriculture de la Corrèze)
Lutte alternative contre le ravageur de myrtillesEn Haute-Corrèze, l’activité de production de myrtilles est menacée par la drosophile suzuki. | Agro-ferti noixL’objectif de ce GIEE est d’améliorer les pratiques culturales sur les noyers conduits en agriculture biologique : |
Défi maraîchageAméliorer la triple performance des ateliers en circuits courts sur le territoire corrézien.
| Pas d'économie sans agronomieEn 2013, un groupe d’une dizaine d’agriculteurs du Pays de la Vallée de la Dordogne décide de s’engager |
Restructuration du vignoble de BranceillesLes viticulteurs du petit vignoble corrézien de Branceilles (30 hectares), partiellement convertis en agriculture biologique,
| Autonomie alimentaire des exploitations en Xaintrie18 éleveurs de Xaintrie se regroupent autour de l’objectif d'autonomie alimentaire, avec une réflexion sur l'ensemble de l'assolement, |
Autonomie alimentaire des exploitations en Monédières-VentadourEn Haute-Corrèze, les agriculteurs composant ce groupe souhaitent accroître l’autonomie alimentaire et fourragère de leurs exploitations,
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