Evolution de la MHE
Une nouvelle maladie, la MHE du cerf (maladie hémorragique épizootique) se développe et touche les élevages du Sud-Ouest et de l'Ouest de la France.
L'intégralité de la Corrèze est en zone réglementée MHE
Pour rappel :
Les espèces concernées par la MHE connues à ce jour sont les ruminants domestiques et sauvage, notamment les bovins. Les signes cliniques sont la fièvre, l'anorexie, etc ...
Elle peut aussi se transmettre aux moutons, aux chèvres et aux camélidés, mais eux, ne présenteront pas de signes cliniques. Un diagnostic différentiel doit être fait avec la fièvre catarrhale ovine (FCO).
Enfin, la MHE n'est pas transmissible à l'homme.
Seul le froid peut arrêter cette propagation, car elle est transmise principalement par les moucherons.
Concernant les mouvements de bovins, le principe rappelé par la FRGDS est le suivant :
Le protocole désinsectisation + PCR MHE est indiqué ci dessous (le délai entre PCR et mouvement est de 14 jours).
Une attestation de désinsectisation devra être fournie au GDS pour valider les mouvements de zone réglementée MHE vers zone NON réglementée MHE.Voici une liste des produits de désinsectisation.
En ce qui concerne la PCR MHE, l’ensemble des laboratoires sont aujourd’hui agréés pour la réaliser.
En ce qui concerne les exports de broutards, un protocole identique a été signé avec l’Espagne et l’Italie. L’export vers ces pays d’animaux issus de la zone réglementée MHE est donc toujours possible moyennant l’application d’un protocole désinsectisation + PCR MHE.
La FRGDS conseille à chaque éleveur qui a des broutards à vendre, de contacter son opérateur commercial pour connaitre les modalités d’application du protocole (réalisation de la PCR en élevage ou en centre de rassemblement, centre de rassemblement situé dans ou hors de la zone réglementée…).
Téléchargez la Note d'instruction technique du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.
Téléchargez la Note d'information de GDS France en date du 23 novembre 2023
A savoir
La Chambre d'agriculture de la Corrèze, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs Corréziens ont contacté les services de la Préfecture et les services vétérinaires pour demander la vérification que le cerf, du fait de ses déplacements, est vecteur de transmission de la maladie. Si ceci est avéré, ils demandent à ce que les mesures nécessaires soient prises pour protéger les troupeaux et endiguer cette épidémie.
La Chambre d'agriculture de la Corrèze reste très vigilante sur l'évolution de cette maladie et informera les éleveurs corréziens par des points réguliers sur l'évolution ou la régression de celle-ci.
Pour toutes questions, vous pouvez contacter vos conseillers de la Chambre d'agriculture de la Corrèze.